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BUT
La Société d'études aristotélico-thomistes est une société philosophique qui réunit des gens animés d'un solide intérêt pour la tradition philosophique aristotélicienne et thomiste.
Le but de la Société est de mener des études philosophiques en conformité avec la méthode et les principes de la tradition aristotélico-thomiste. Elle vise à assurer l'intelligence et la transmission de cette tradition.
Elle soutient ceux qui œuvrent déjà dans cette tradition, les aide à s'apporter un support mutuel et facilite la formation des gens intéressés à s'y intégrer.
Son étude d'Aristote et d'autres grands maîtres est philosophique plutôt qu'érudite, littéraire ou historique. Cela signifie que, sans nier la valeur des contributions ponctuelles qu'apportent pareilles disciplines à l'intelligence des grands philosophes, la Société maintient la priorité d'une étude proprement philosophique de leurs œuvres, et que rien d'autre ne mérite de s'y substituer. Pareille intention suppose que le but de toute étude philosophique soit d'arriver à savoir ce que les choses sont et non seulement ce que certains penseurs ont proposé à leur sujet. La Société maintient que pareil savoir est possible, aussi fragmentaire et difficile à atteindre soit-il.
Enfin, la Société regarde les méthodes, les principes fondamentaux et même beaucoup des conclusions (celles tirées de l’expérience commune) de cette tradition philosophique comme vrais, applicables à tous temps et tous lieux, et aptes à ouvrir l'esprit à de nouvelles vérités.
Soucieuse de nourrir une tradition vivante, la Société favorise l'application des vérités essentielles de cette tradition à la solution des problèmes d'aujourd'hui, notamment en matière de méthodologie, de science de la nature, d'éthique et de politique.
NOM
La société s'intéresse à l'éventail le plus large possible de pensée philosophique saine et traditionnelle.
Ce qu'il y a de meilleur en philosophie grecque, des Présocratiques jusqu’à Platon, a trouvé son accomplissement dans la pensée d’Aristote. Tout ce qui a été authentiquement philosophique depuis Aristote a aussi tiré ses principes et son inspiration des mêmes sources qu’Aristote.
Parmi les philosophes qui ont embrassé les principes aristotéliciens et les ont portés à de nouveaux sommets, personne n'a été si loin ni n'a rivalisé aussi clairement avec son maître que Thomas d'Aquin. Pour cette raison, aucun aristotélicien ne peut ignorer sa pensée ni se passer de la lumière qu'il a jetée sur les œuvres de son maître. Aussi la Société accorde-t-elle une place très spéciale et privilégiée à la pensée de Thomas d'Aquin. Un vrai thomiste est un aristotélicien et, pour être un bon aristotélicien, on ne peut faire mieux que de suivre les enseignements de Thomas d'Aquin.
C’est pour ces raisons que le nom «Société d'études aristotélico-thomistes» a été choisi pour la Société, nommant ainsi ce qu’il y a de meilleur en philosophie à travers les âges.
Finalement, même les erreurs qui se sont si souvent insinuées dans la pensée à travers les âges sont, pour un aristotélicien féru de dialectique, un moyen de découvrir et de voir la vérité plus clairement. Aussi la Société encourage-t-elle l'examen de tous les philosophes et de toutes les opinions susceptibles de contribuer à l'intelligence de la réalité. En même temps, elle rejette toute négation de l'existence d'une vérité ultime ou de la capacité d'y arriver de quelque manière, car cela confinerait l'étude des opinions à une pure érudition historique.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
– Formation dans la tradition à tous les niveaux, incluant une formation continue pour professeurs
– Recherche visant à une meilleure intelligence des vérités de la tradition et à leur application aux problèmes d'aujourd'hui
– Publication de la revue Peripatetikos
– Publication d'une série de monographies aux Éditions Philosophia perennis
– Sur la Toile (internet), animation du présent site ‹www.at-studies.com›
– Colloques (à l'occasion conjointement avec d'autres groupes philosophiques)
– Séminaires
– Cours
SENS du mot «TRADITION»
La tradition, c'est le meilleur du passé, encore vivant dans le présent et ouvert sur le futur. Toute tradition véritable s'assimile à un organisme vivant; elle croît et se développe sans perdre son principe vital d'unité. Aussi la tradition ne doit-elle pas simplement s'étudier comme quelque chose de mort — objet de recherche purement historique —, mais se fréquenter comme quelque chose de vivant, capable de donner à chaque époque, la nôtre incluse, les instruments et la sagesse nécessaires pour découvrir la solution de ses problèmes intellectuels propres.
LA SITUATION AUJOURD'HUI
Les problèmes les plus sérieux de la société actuelle sont variés, mais presque tous s'enracinent dans des idées fausses ou inadéquates sur la réalité et l'univers dans lequel nous vivons — ce que la réalité est, quelle connaissance nous pouvons en avoir, quelles sont ses causes —, sur la nature humaine, sur le sens ultime de la vie humaine et sur la société.
La Société consacre donc une énergie considérable à examiner la nature et l'impact de la science et de la technologie sur la pensée humaine de notre temps, ainsi que les difficultés véritables à affronter dans les zones confuses des idées éthiques et politiques.
Tout cela requiert une compréhension claire et solide de ce qu'est la philosophie, de la manière dont on devrait l'aborder et du rôle qu'elle devrait jouer en relation aux autres disciplines et à la vie humaine en général.
* * *
D'aucuns ont soutenu, sans doute avec raison, que les intellectuels et spécialement les philosophes ne vont pas sauver le monde, ce dont le monde a besoin étant un changement au niveau du cœur. Sans contester du tout cette vérité, il faut insister sur ce que les idées ont de fait un impact considérable sur la société et sur ce que, malheureusement, le caractère moral de leurs tenants ne fournit aucune garantie de la valeur de leurs idées. Ainsi arrive-t-il souvent que des gens fort bien intentionnés et de très bon cœur proposent des idées erronées ou inadéquates dont les conséquences s'avèrent désastreuses pour le monde.
Que la nature abhorre le vide est un principe qui vaut pour le monde intellectuel aussi bien que physique. Là où l'ignorance de principes solides abonde, l’erreur se rue. Comme la philosophie concerne les vérités les plus hautes et importantes qui soient accessibles à la raison humaine naturelle, un vide là aura les pires conséquences pour l'humanité. Ainsi donc, ce n'est pas une entreprise insignifiante que d'essayer de remplir ce vide avec les meilleurs fruits philosophiques que les esprits de plusieurs générations aient produits.
© SÉAT / SATS 2016